Aérosolthérapie
Laurent Boudin, Céline Grandmont, Michaël Grasseau, Ayman Moussa, Driss Yakoubi

 

 

L'aérosolthérapie (administration de soins par les voies respiratoires) est parfois employée sur des patients sous respiration mécanique. Plusieurs méthodes existent pour connecter le système de ventilation aux voies aériennes du patient. L’une d’entre elles consiste à utiliser une sonde endotrachéale : on fait pénétrer dans la trachée du patient un tube en plastique jusqu’au niveau de la première bifurcation pulmonaire. Une telle sonde, permettant un accès direct au poumon, est une alternative aux masques respiratoires. L’administration d’un aérosol à un patient intubé implique une perte potentielle de la substance inhalée par dépôt sur les parois de la sonde dont la mesure précise est nécessaire. Une équipe de l’INSERM au sein de l’U618, à Tours, travaille sur le développement de générateurs d’aérosols. Durant le stage de M2 de Thomas Duparque, un protocole expérimental a été mis au point permettant la mesure par diffractométrie du pourcentage de capture de particules dans une sonde endotrachéale. Le marquage des gouttelettes et l’usage d’une gamma caméra a permis également la localisation des zones de dépôt. Différents résultats expérimentaux ont été obtenus, correspondant à différentes valeurs du rayon moyen des particules et à différents débits d’entrée. En utilisant un maillage du dispositif réalisé par Michaël Grasseau (voir ci-dessous) les expériences effectuées par Thomas Duparque ont été reproduites numériquement et ont permis de retrouver une partie des zones de dépôt observées empiriquement.